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Douce France | Thomas

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Tristan D Martel

Tristan D Martel


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Douce France | Thomas


Rencontre harsadeuse.

Le soleil brillait haut dans le ciel de Toulon durant cette belle journée d'été. Tristan était revenu d'un voyage il y avait peu de temps. Il était parti plusieurs semaines avec des amis à lui pour pouvoir se changer les idées. Comme depuis quelques mois il avait une pression pas possible avec sa famille. Ils voulaient qu'il se marie afin de faire perdurer le nom De Martel. Pour lui c'était que des conneries, mais pour ses parents pas du tout. Alors comment faire ? Se marier avec une personne qu'il n'aimait pas juste pour faire plaisir à cette communauté dont il n'avait jamais demandé de faire partie. Une communauté qu'on lui avait imposée et qu'il n'était pas franchement en harmonie avec. C'était vraiment des personnes qui avaient des idées de l'ancienne époque. Il avait l'impression de vivre au moyen-âge. Et de plus il ressemblait énormément à un de ses ancêtres ce qui lui mettez encore plus la pression que les autres. Alors, il avait décidé de fuir, car sinon il allait finir par tuer un de ces parents. Et ça faisait tout de même mauvais genre. Il était donc parti durant presque un mois et demi à l'autre bout de la planète et ça lui avait fait un bien fou. Et il avait bien profité, peut-être un peu trop même, mais on avait qu'une jeunesse de toute façon.
Il venait de se réveiller alors que l'horloge annoncer presque quinze heures, c'était normal chez lui, il vivait souvent la nuit. Il avait toujours préféré la nuit à la journée, c'était pour cela que quand il était de cadre il demandait toujours à faire des nuits. Il avait d'ailleurs presque oublié ce que cela faisait de travailler. Il était en vacances depuis un mois et demi, c'était un miracle. Cela ne lui était pas arrivé depuis des années, depuis qu'il avait commencé son internat. Mais il lui restait que deux ans alors il commençait à avoir plus de droit qu'au début et cela avait un impact sur les vacances. Il reprenait bientôt, d'un sens il avait envie, car c'était sa passion mais d'un autre côté il était bien en vacances lui il faisait ce qu'il voulait. Il roulait dans son lit en passant sa main sur son visage en soupirant légèrement. Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait faire, mais il voulait sortir. Il ne pouvait pas rester ici enfermé. Alors, il décida de sortir de son lit afin d'aller prendre une douche. Ca lui fit un bien fou et il reprit contact avec la réalité.
Il lui fut une petite demi-heure avant d'être prêt. Il avait son propre appartement depuis un moment et heureusement, car ses parents n'auraient pas supporté qu'il se lève aussi tard, là il était chez lui il faisait ce qu'il voulait et c'était franchement appréciable. Il pris son portable, ses clefs, ses clopes et il sorti de chez lui. Il faisait chaud mais c'était encore supportable. Il avait l'habitude de la chaleur de toute façon. C'était un vrai gars du Sud, il avait toujours vécu ici. Marchant dans les rues de la ville il n'avait aucun but précis, il ne savait pas où il pouvait aller. C'était le seul de ses amis qui étaient rentré, les autres étaient encore en vacances. Donc il finissait par aller à un café et une fois en terrasse il commanda un café, il en avait besoin. Prenant une clope il l'alluma en observant les personnes autour de lui. Non loin du café il aperçut un homme qui regardait autour de lui et qui avait l'air bien perdu, il arqua un sourcil en l'observant, il n'allait pas aller le voir. Il ne savait pas s'il interprétait les choses ou s'il était vraiment perdu.
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Re: Douce France | Thomas




Douce France


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Ah la France ! Quel beau pays ! Ce pays où j'ai grandi et où mes parents habitent encore. Ayant déménagé en Suisse et mon travail étant très prenant, je n'ai que rarement l'occasion de les revoir. Après ma folle aventure aux États-Unis concernant LabSeven, j'ai préféré prendre quelques jours de congés afin de me ressourcer et de pouvoir réfléchir sur ce que cette entreprise compte faire. C'est à Toulon que j'ai décidé de poser mes valises pour quelques jours et c'est sous la chaleur et un soleil de plomb que j'ai décidé de visiter la ville.

J'étais arrivé la veille, en train à la gare de Toulon et j'avais réservé un hôtel non loin du centre-ville. J'avais troqué mon costume de banquier pour un look plus décontracté et moins formel. Le voyage fut rapide et assez agréable malgré les gosses bruyants de mon wagon. Cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé français et je comptais bien pratiquer un peu.

Le lendemain, je suis paré pour visiter Toulon. J'emporte avec moi mon portefeuille, dans une poche et mon téléphone, dans l'autre. C'est vêtu d'un T-shirt blanc, d'un short bleu lagon et de chaussures en toile beiges, que j'arpente les rues de Toulon dans l'objectif de découvrir ce petit coin de France qui me change de mon habituel train train quotidien. Au détour d'une rue, je passe devant un café où je vois un charmant jeune homme au regard d'un bleu perçant, au nez aquilin et aux cheveux châtains. On pouvait deviner qu'il ne s'était pas rasé ce matin et avait l'air de lui aussi prendre son temps, en fumant une cigarette sur la terrasse du café. Il avait une aura qui se dégageait, je le trouvais très beau et attirant. Mais il devait être bien plus jeune que moi. Peut-être encore étudiant. Il me rappelle un amour de jeunesse que j'avais eu alors que j'étais encore sur les bancs de la fac. Bref, arrêtons de rêvasser. Je suis un adulte maintenant, et je ne cherche pas à séduire d'hommes bien plus jeunes que moi.

Je passe mon chemin et continue ma visite de la ville mais voulant me rendre à un autre lieu, je me perds totalement dans les rues. Mon sens de l'orientation me faisant tout le temps défaut dans ce genre de situation, j'ai une vague impression que toutes les rues se ressemblent. Je perds légèrement patience et manque de jurer en plein milieu de la rue mais je me retiens. Marchant pendant un bon quart d'heure, je tombe finalement de nouveau devant le café de tout à l'heure. Le même garçon toujours à la même place et qui doit sûrement se dire que je dois être quelqu'un de paumé, ou bien quelqu'un qui aime bien revenir aux mêmes endroits deux fois. Étant un peu égaré dans Toulon, je m'approche du café pour demander au beau jeune homme que j'avais aperçu plus tôt :

"Excusez-moi... Je cherche l'Église Saint-Louis. Est-ce que vous savez où elle se trouve s'il vous plaît ? Je ne suis pas du tout de la région..."



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Re: Douce France | Thomas


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Tristan connaissait les gens de cette ville, ce n'était pas une immense ville non plus. Ce n'était pas comme Paris. Paris était une ville immense où il y avait énormément de monde. Il avait du mal avec cette ville, c'était beaucoup trop grand, beaucoup trop mouvementé, le métro ce n'était pas sympa, les gens faisaient souvent la tête et il faisait froid. C'était vraiment un gars du Sud, il aimait la chaleur, le soleil et la mer alors Paris n'était pas une ville pour lui. C'était la capitale du pays et tout le monde la connaissait, c'était là que tout le monde allait. Bien sûr dans le Sud aussi il y avait des touristes car il y avait le soleil qu'il n'y avait pas à Paris. Cela animait la ville, c'était sympa. Lui il aimait bien l'été pour cela. Mais pas quand il était interne aux urgences pas vraiment. Comme les gens avaient tendance à beaucoup faire la fête quand il faisait beau et l'alcool plus soleil cela ne faisait pas forcément bon usage quand même. Et ils ne se rendaient pas compte alors il les retrouvés aux urgences. Il allait les retrouver d'ici sous peu d'ailleurs. Car il reprenait le travail bientôt. Simplement cela ne le dérangait pas plus que cela vut qu'il aimait énormément son métier.
Buvant son café il continuait son observation des gens qui passaient devant lui. Il y avait des personnes différentes qui passaient, c'était intéressant de regarder les personnes passer devant lui. Il y avait des jeunes et des moins jeunes, des personnes pressaient et d'autre qui avaient tout leur temps. Et d'un coup il te vit de nouveau non loin de lui. Bien sûr il te reconnu assez rapidement, il venait de te voir quelques minutes plus tôt. Et tu avais un certain charme qui marquait assez facilement. Son regard fut attiré de nouveau vers toi et tu avais l'air vraiment perdu pour dire vrai. Il ne pouvait s'empêcher de t'observé quand tu tournais en rond sur cette place pour trouver ton chemin. Finissant son café il avait détourné son regard pour prendre la monnaie qu'il fallait pour payer son café avant d'écraser son mégot dans le cendrier. Il levait son regard vers toi quand tu arrivais devant lui, il avait eu raison. Tu étais perdu. Et il eut la confirmation quand tu pris la parole. Il fallait avouer que cet endroit était assez compliqué à trouver. Il se leva alors.

-Ce n'est pas loin, dans une petite ruelle assez compliquée à trouver. Mais je n'ai rien à faire de particulier je peux vous accompagner si vous voulez.

Proposa-t-il alors en posant son regard bleuté sur ta personne et il te fit signe de le suivre pour rejoindre les rues plus petites autour du café et prendre la direction de la Cathédrale. Il était curieux de nature et il finissait par demande, la question lui brûler les lèvres.

-Vous avez un petit accent.... Suisse non ?
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Le jeune homme venant tout juste de terminer sa cigarette me répond gentiment de son regard azur. Il m'informe que l'Église se trouve non loin d'ici, dans une ruelle bien cachée et à quelques minutes à pied. Il me propose même de m'accompagner. Je ne peux qu'accepter sa proposition et j'aurais été bien bête de refuser la présence d'un si joli garçon. J'accepte sa proposition avec un sourire et lui réponds :

"Avec plaisir ! Merci beaucoup. J'ai tendance à ne pas être très bon pour me repérer dans l'espace."

Le jeune homme et moi quittons alors la terrasse du café, et d'un signe de la tête il m'invite à le suivre. Nous nous dirigeons alors en direction d'une rue et je suis les pas de l'inconnu, qui semble bien connaître la ville. Dit comme ça, ça peut faire bizarre de suivre un inconnu fraîchement rencontré au détour d'un café, mais je me fie à mon instinct et lui fais confiance. De nature plutôt réservée au premier abord, je m'ouvre petit à petit aux autres mais lorsque je sens que quelqu'un est de confiance, je n'hésite pas. Alors que nous marchons sous le soleil, mon front commence à perler de sueur. Mon guide m'interrompt dans mes pensées en me faisant remarquer mon petit accent suisse. Je ris doucement et lui réponds :

"Haha, on ne peut rien vous cacher. Oui effectivement, j'ai passé une partie de mon enfance en Irlande puis en France et j'habite actuellement en Suisse. Il semblerait que j'ai pris un peu de leur accent."

Nous marchons encore un petit moment. Bifurquant à droite et à gauche, je ne sais vraiment plus où je suis. Je m'en remets totalement au bel inconnu. Nous arrivons finalement à l'Église Saint Louis, où quelques touristes prennent des photos de l'édifice. Enfin j'atteins mon objectif et heureusement que ce garçon a bien voulu m'aider. Je m'éponge un peu le front avec un tissu après avoir marché sous la chaleur puis je contemple le monument mais mes yeux ne peuvent s'empêcher de regarder discrètement du coin de l'oeil, le jeune homme à mes côtés. Il semble lui aussi apprécier la vue. J'en profite pour sortir mon smartphone afin de prendre en photo l'église, en tant que bon touriste. Tout en essayant de trouver le meilleur angle, je lui demande :

"Vous avez l'air de connaître Toulon comme votre poche. Vous y habitez depuis toujours ?"



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Re: Douce France | Thomas


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Lui qui ne savait pas quoi faire de son après-midi avait fini par trouver une occupation avec ta recherche de cette fameuse Eglise. En tant normal il ne savait pas s'il l'aurait fait, s'il avait eu le temps de le faire, car il passait sa vie à courir clairement, il aurait très peu de temps pour lui et ses activités. C'était ça la vie d'interne en Médecine. Il l'avait voulu après tout. Mais c'était vraiment prenant. Alors, en tant normal ce n'était qu'il n'aurait pas voulu mais il n'aurait tout simplement pas pu. Mais là il avait le temps et il ne savait pas quoi faire alors c'était l'occasion.

-C'est pour beaucoup de monde ici. Les rues de la ville se ressemblent énormément.


Dit-il avec un léger sourire aux lèvres, il y avait beaucoup de touristes qui se perdaient dans les rues de la ville et par moment. Surtout quand c'était des couples il devait avouer que c'était assez drôle quand même, ils finissent par se prendre la tête pour rien. Car c'était ni de la faute de l'un, ni de l'autre dans le fond. Mais comme il fallait toujours un coupable c'était plus facile de s'embrouiller. Il ne pouvait s'empêcher de te regarder de temps à autre. Tu avais un sacré charme. Le genre d'homme qui ne pouvait pas laisser indifférent. Ce n'était pas possible. Et courageux de plus est, car pour suivre un étranger comme cela il fallait bien un peu de courage, ou de folie il n'était pas sûr. Mais il n'allait rien te faire. Lui il sauvait les vies, il ne les détruisait pas. Quand tu pris la parole il eut un léger rire en passant sa main dans ses cheveux.

-Je rencontre beaucoup de monde dans mon métier donc beaucoup d'accent j'ai appris à les reconnaître. Et j'aime beaucoup l'accent Suisse.

Il avait quelque chose de particulier, en tout cas pour lui. Marchant pendant encore un moment il finissait par arriver avec toi devant l'Eglise. C'était vrai qu'il n'avait jamais vraiment eut l'occasion de la visiter clairement. Il était de la ville donc on ne visitait pas sa propre ville. Il allait s'asseoir sur un muret à côté de toi en prenant une cigarette de nouveau.

-Oui je suis né ici et je ne suis jamais parti.

Répondit-il avec un léger sourire avant d'allumer sa cigarette et il posait son regard sur l'Eglise par la suite.

-Vous restez encore combien de temps ici ?

Demanda-t-il alors, il avait une idée dans la tête, mais il ne savait pas comment te le proposer, car peut-être que tu ne voulais pas et que tu avais besoin de personne. Il mordillait légèrement sa lèvre en t'observant simplement prendre des photos rajoutant après un peu de temps.

-Il parait que l'intérieur est très beau aussi.
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De nombreux touristes affluaient autour du monument et prenaient des photos afin d'immortaliser leur venue à Toulon. Je faisais de même avec mon smartphone. Le jeune homme, étant natif de Toulon, s'assoit à mes côtés puis allume une cigarette en cachant la flamme de son briquet pour éviter qu'elle ne s'éteigne par le vent. Grâce à son métier, il a occasion de travailler avec des gens très différents et il a pu reconnaître mon petit accent prononcé. J'avais envie de le regarder pendant des heures, ses yeux bleus clairs pouvaient presque lire dans votre âme. Mais dès que je le fixais, je ne pouvais m'empêcher de détourner le regard. Ma timidité et mon introversion en début de relation me feront toujours défaut. Le beau garçon me demande combien de temps je séjourne sur Toulon. À vrai dire j'étais parti pour quatre jours mais si je pouvais prolonger ma visite pour rester un peu plus sous le soleil aux côtés de ce jeune homme, je ne dirais pas non. Je réponds avec un sourire :

"J'ai prévu de rester quatre jours, mais à vrai dire je n'ai pas vraiment de planning. Étant donné que j'ai pris mes congés pour un petit bout de temps, je compte plutôt vivre au jour le jour et voir si ça me convient de rester à Toulon. Et quel est votre métier ? Si je peux me permettre de vous le demander ?"

Bien que je ne connaisse toujours pas le nom du bel inconnu, je sentais une sorte de proximité entre nous, quelque chose de presque charnel. Mais peut-être que lui n'était pas du même bord que moi et qu'il n'avait pas les idées aussi tordues que moi. Alors que je me fais des films à propos de mon guide, ce dernier me propose de visiter l'intérieur de l'Église. J'accepte avec plaisir sa proposition et nous nous avançons en direction de l'entrée du monument. Tout à coup, je sens quelqu'un passer furtivement à côté de moi et m'arrache mon smartphone des mains. Je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'il se passe que je me lance à sa poursuite dans un réflexe en pensant à toutes mes données ainsi qu'aux informations que je possède concernant LabSeven et leurs transactions.

Je m'élance à sa poursuite et grâce à mes années d'athlétisme pratiquées dans ma jeunesse, je réalise un beau sprint jusqu'à rattraper le malfrat. J'arrive à le plaquer au sol et à le blesser à la jambe, devant l'Église mais le malfaiteur se débat et son coude vient taper dans mon nez. Alors que je suis un peu sonné par ce coup, le voleur prend la fuite et je vois arriver mon guide qui vient m'aider à me relever en me prenant par la main. Je sens la chaleur de ses mains sur mes joues et mon nez pendant qu'il m'examine en tentant de vérifier si je vais bien et que je n'ai rien de cassé au niveau du nez malgré le sang abondant, et je sens son corps encore plus proche du mien. Je tente de rassurer mon sauveur et lui demande :

"Ça fait un peu mal mais ça devrait aller. Dis-moi... Il faut absolument que je retrouve mon téléphone. J'ai des données très importantes dedans et je ne peux pas laisser quelqu'un les dérober. Je suis désolé de te demander ça, mais est-ce que tu pourrais m'aider à le retrouver ? On peut reporter notre visite de l'intérieur de l'Église plus tard, si tu peux ?"

Alors que j'essaie d'arrêter le saignement de mon nez, j'essaie de réfléchir à une solution pour retrouver le voleur. Peut-être qu'en trouvant quelqu'un vêtu de noir et qui titube à cause de sa blessure à la jambe sera le coupable.  



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Re: Douce France | Thomas


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L'été Toulon était assez touristique, le fait de ne pas être loin de la Corse, mais aussi de Marseille aidait pas mal les choses. Mais c'était aussi parce que la ville était belle, on ne pouvait dire le contraire. Elle avait un certain charme que d'autres villes n'avaient pas. En tout cas, selon lui, mais il n'était pas franchement objectif vu que c'était sa ville. Il la trouvée forcément mieux que les autres. Mais il y avait quelque chose qu'il ne pourrait expliquer, une aura qui était franchement agréable et il comprenait pourquoi les gens venaient ici clairement. Et il comprenait pourquoi il y avait à cette Cathédrale, elle avait de quoi faire rêver. Il avait un sourire au coin des lèvres à te voir la prendre en photos comme cela, c'était assez adorable. Lui n'était pas vraiment photo, c'était vrai que quand il partait en voyage il en prenait que très rarement. Ses souvenirs étaient gravés dans sa tête. Et il profitait du moment présent. Mais il pouvait comprendre que vous preniez des souvenirs de cet endroit, qui était assez beau clairement. Il tournait son regard vers toi quand tu reprenais la parole, il n'allait pas mentir que ça lui ferait plaisir que tu restes quelques temps de plus. Mais peut-être que tu n'aurais pas envie de rester avec lui. Tristan était quelqu'un qui se perdait rapidement dans ses pensées et il lui fallut quelques instants avant de reprendre conscience de la réalité et tu partais déjà vers la Cathédrale, il écrasé son mégot pour le jeter dans la poubelle non loin et il te suivi vers l'Eglise et quand il allait reprendre la parole pour te dire ce qu'il faisait dans la vie. Il n'eut pas le temps de le faire, car tu te fis arracher ton téléphone. Ce n'était pas surprenant dans un endroit pareil avec autant de monde et surtout autant de touristes surtout.
Rapidement il te vis partir en courant pour le rattraper et après quelques secondes à ne pas savoir quoi faire il partit en courant derrière vous afin de vous rattraper. Il était assez peu sportif pour dire vrai. Pas du tout même et quand tu te stoppais et quand il arriva derrière vous il avait la respiration assez rapidement en posant son regard sur toi, il s'inquiété franchement en voyant du sang couler le long de ton visage. Mais il ne paniquait pas, car ça pouvait être n'importe quoi, il venait t'aider à te relever en prenant ta main et il posait son regard sur toi .

-Ca va ? Tu as mal quelque part ?

Demanda-t-il alors en observant ton visage a cet instant pour voir si tu n'avais rien de casser. Il mordillait sa lèvre comme à chaque fois qu'il était concentré. Il passait son regard de ton nez à tes yeux plusieurs fois avant d'hocher la tête, mais il fallait déjà stopper le saignement.

-Oui bien sûr je vais t'aider, mais pour le moment il faut stopper le saignement, on le cherchera après.
Dit-il alors en se rapprochant légèrement de toi et il posait son pouce au niveau du côté de ton nez pour stopper le saignement en t'aidant à baisser légèrement la tête, il était complètement dans son élément a ce moment.

-Il faut attendre quelques secondes avant que ça se stoppe.

Dit-il alors, il n'avait pas de matériel sur lui pour dire vrai, ce qui n'aida pas les choses clairement. Mais il avait réussià trouver une solution assez rapidement. Après quelques secondes il avait réussi à stopper le saignement, il retiré son doigt avant de prendre un mouchoir dans son sac et il te le tendait. ;

-Je suis étudiant en médecin pour répondre à ta question.

Répondit-il avec un sourire au coin des lèvres à cet instant alors qu'il se reculait légèrement de toi à cet instant en rajoutant.

-On peut retrouver ton voleur maintenant si tu veux. Tu as une idée de comment procéder ?
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Re: Douce France | Thomas




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J'étais entre de bonnes mains. Mon guide semblait avoir de l'expérience en la matière et prenait soin de ne pas me faire trop mal en m'auscultant. Son regard pur voulait garder le contact avec le mien, mais il fallait qu'il se concentre sur mon nez en sang. Il se mordillait la lèvre tout en essayant de voir si je n'avais pas un os brisé. Ça le rendait terriblement sexy. Il m'informa entre temps d'une voix rassurante qu'il est étudiant en médecine. J'avais vu juste, il était donc étudiant. J'avais décidément de la chance qu'il s'y connaisse en médecine, sans lui j'aurais sûrement été en panique sur le parvis de l'Église. Alors que ses mains me caressent doucement le visage et tentent d'arrêter l'écoulement du sang, je lâche timidement :

"Au fait, moi c'est Thomas."

Je n'osais pas le regarder dans les yeux de peur qu'il s'aperçoive qu'il me fait de l'effet. La douleur se dissipait lentement et je ne pensais qu'à une chose : retrouver mon téléphone. Le malfaiteur devrait boiter, étant donné que je me suis élancé violemment sur lui. J'ai même pu sentir un léger craquement au niveau de sa cheville lorsque je l'ai plaqué au sol. Maintenant que mon nez a cessé de saigner, nous pouvons nous mettre à la recherche du voleur. Je décide de me mettre en route sans vraiment avoir de but. J'ai toujours eu la fâcheuse tendance de foncer tête baissée dans tout ce que j'entreprends, mais c'est mon caractère, je ne peux rien y faire. Je me résigne tout de même à partir aveuglément n'importe où et propose à mon bel étudiant :

"Nous devrions demander aux témoins de la scène s'ils ont vu le visage du voleur. J'imagine qu'il y a beaucoup de touristes qui ne parlent pas français, mais je peux leur demander en anglais, allemand ou russe si besoin."

Nous nous dirigeons dans la direction qu'a pris le malfrat après son vol à l'arrachée. Entre temps il a très bien pu tourner dans d'autres coins de rues mais peut-être que quelqu'un aurait aperçu son visage. J'étais rassuré d'avoir quelqu'un à mes côtés, sans lui je n'aurais probablement pas eu le courage de vouloir retrouver mon smartphone. Quelque chose se dégage de cet homme et je ne peux l'expliquer. Plus je passe du temps à ses côtés, et plus je sens une alchimie se créer entre nous. Pendant que je dévore mon accompagnateur, nous interrompons au passage un groupe de touristes ayant assisté à la scène et commençons à les interroger dans l'espoir qu'ils aient pu avoir un détail important du malfrat.



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Re: Douce France | Thomas


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Ça serait tout de même dommage de passer à côté d'un nez cassé ou même d'un traumatisme crânien car ça pouvait être dangereux tout de même, tu pourrais te retrouver à l'hôpital. Il ne jouait jamais avec ce genre de choses, il en avait tellement vu depuis qu'il était en médecine. Donc il ne voulait pas que cela t'arrive. Pourtant, vous ne vous connaissiez pas, mais il ne voulait pas qu'il t'arrive quelque chose. C'était inexplicable, il ne savait pas pourquoi il ressentait ce besoin que tu n'ai rien. C'était bizarre et ça ne lui était jamais arrivé jusque maintenant. Simplement il n'avait pas le temps de se concentrer là-dessus vu qu'il était en train de t'examiner. Et tu avais l'air de rien avoir de grave, ce qui était déjà bien. Quand tu lui apprit ton prénom il releva son regard vers toi en arquant un sourcil, il lui fallut quelques secondes avant de se rendre compte qu'il ne savait même pas ton prénom. C'était assez perturbant tout de même. Et il finissait par répondre.

-Tristan.

C'était tout de même la première des choses à savoir. Son prénom était un vrai cliché français, dans les séries il était utilisé pour désigné le parisien avec le béret sur la tête et la baguette de pain sous le bras, il l'avait déjà vu. Quand il fut sûr que tu n'avais rien il retirait ses doigts de ton visage afin que vous puissiez commencer à chercher ton voleur. Il ne pouvait pas avoir été très loin, car il avait vu votre alternation de loin et tu devais lui avoir fait un peu mal tout de même. Il attendait que tu lui expliques comment vous alliez procéder. Dans son métier il était obligé de s'organiser sinon il était rapidement débordé. Mais quand il était aux Urgences il ne pouvait pas planifer les personnes qui allaient arriver et surtout leur degré d'urgence alors que tu n'ai pas vraiment de plan ça ne le dérangé pas plus que cela. Il hochait la tête.

-Je te suis. Par contre, il ne faut pas trop compter sur moi pour les langues étrangères je ne sais pas vraiment parler.

Dit-il avec un léger sourire, les accents il était doué, mais parler une autre langue c'était autre chose. Il se mit à marcher à tes côtés dans les ruelles, c'était ça le problème ici, il y avait plein de ruelles qui menés sur d'autres et ainsi de suite. Quand vous alliez voir le groupe de touristes il alla interroger une jeune femme qui par miracle parlait français et qui lui indiqua une direction plus loin, elle l'avait vu passer par là.

-Thomas ! Il serait passé par là.

Dit-il en t'indiquant la direction. Si on lui avait dit quelques heures plus tôt qu'il se retrouverait dans cette situation franchement il n'y aurait pas cru, mais ce n'était pas dérangeant. C'était une aventure. Et il devait avouer que même si c'était franchement une situation assez inédite ce n'était pas désagréable.
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Tristan. Un prénom qui lui sied parfaitement. Je pouvais enfin mettre un nom sur son visage. Le jeune étudiant en médecine avait accepté de m'accompagner à la poursuite de mon agresseur. Il demanda à une femme si elle avait vu le malfaiteur et dans quelle direction il était allé. Par chance, elle avait aperçu au loin la scène et nous a indiqué le chemin à suivre qui menait à une petite ruelle. Mon ange gardien avait décidément tout pour lui et je contemplais les doux traits de son visage alors qu'il était en train de m'aider avec tant de gentillesse. Nous remercions la jeune femme et nous précipitons à foulées soutenues dans la ruelle ombragée. Avec cette chaleur et le soleil qui tape, je n'allais pas pouvoir garder le rythme bien longtemps, d'autant plus qu'avec le stress, mon ventre se noue un peu plus. Tristan me suit et arrive à garder l'allure.

Nous débouchons vers un carrefour assez fréquenté, où les voitures circulent à vive allure. De belles voitures luxueuses mais aussi des plus petites passent frénétiquement dans les rues de Toulon et il est difficile de pouvoir bien observer le carrefour. Les panneaux indiquent toutes sortes de directions : la plage, le centre-ville et le musée. Je jette un oeil aux alentours et aperçois d'un battement de cil une silhouette vêtue de noir se diriger en direction de la plage. Bingo ça devait être notre homme. Mon cerveau ne fait qu'un tour. Je me tourne vers Tristan, lui prends sa main droite dans les miennes et lui demande :

"Tristan. Quel est le chemin le plus rapide pour atteindre la plage à partir d'ici ?"

Je le regarde intensément. Ses yeux d'un bleu intense me fixent un instant. Ma demande relève de l'urgence et lui seul peut m'aider à rejoindre la plage pour arrêter le voleur, étant donné mon sens de l'orientation exécrable. Il réfléchit un petit moment. J'ajoute :

"Ton sens de l'orientation et ta connaissance de la ville vont nous faire gagner de précieuses secondes."

Alors que le soleil tape toujours plus intensément, j'attends que mon beau guide arrive à trouver le chemin le plus court. Après une rapide réflexion, il se dirige dans une direction complètement différente à celle que j'avais imaginée. Peut-être a-t-il un raccourci. Je n'ai pas le choix que de m'en remettre à lui et de le suivre, c'est avant tout lui qui est de Toulon.



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