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Flashback 2013 - Vertige. - Ft Annika

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Francis Leclerc

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Flashback 2013 - Vertige. - Ft Annika



 

Francis venait de se réveiller. La migraine de la veille n’était pas passée, contrairement à ce que l’aspirine lui avait promis. Il porta la main à son front, vérifiant qu’il n’avait pas de fièvre. Pourtant il avait froid, comme s’il était dehors. C’était le début du mois de décembre et il ne pleuvait pas encore à torrent dans les rues de Paris. Le ciel sombre était parsemé d’éclairs et annonçait l’orage.

Les maux de tête étaient apparus il y a déjà quelques semaines, mais Francis n’en avait pas parlé avec un médecin, jugeant inutile de s’affoler pour rien. Pourtant, depuis le début des migraines, tant de choses lui semblaient surprenantes, anormales. Cela le frappa particulièrement lorsque, à la boulangerie, en plein travail, il sentit les odeurs qui ressemblaient à celles des petits restaurant ouverts dans la rue. Surpris, il s’était redressé d’un coup et avait demandé à ses collègues d’où venait ce mélange de parfums. Mais il n’y avait rien, et l’impression était passée, laissant à nouveau place à la senteur des viennoiseries et du pain chaud.

Puis, de temps à autres, il se retournait sur son passage, guettant une silhouette fugace qui disparaissait aussi vite qu’elle était venue. Les migraines s’intensifiaient et les hallucinations sensorielles commençaient à se faire de plus en plus présente, jusqu’à ce qu’il se retrouve ailleurs.

Il marchait dans les rues, déambulant au gré des avenues quand il sentit poindre la migraine, encore. Jurant entre ses dents, il envisagea de frapper sa tête contre un mur et s’accroupit en fermant les yeux, la tête entre les mains. Qui sait, peut-être que ça l’aurait aidé ? Lorsqu’il rouvrit les yeux, il n’était plus dans cette ruelle grise aux pavés, mais dans un parc enneigé, face à une jeune femme, qui devait avoir peut-être un an ou deux de plus que lui.

Soudainement, toutes ses peurs s’évanouirent, tout le malaise, toutes les tensions accumulées, disparurent également, l’espace d’un instant. Il la voyait enfin clairement, cette ombre, cette silhouette si familière, il pouvait compter les battements de son cœur, ressentir tout ce qu’elle éprouvait, ses joies, ses peurs, ses désirs, ses pensées les plus dissimulées. Tout en eux se mélangeait, comme s’ils ne formaient qu’un seul être. Francis sentait son cœur s’emballer tandis qu’il détaillait le visage de cette inconnue. L’impression de la connaître depuis toujours s’imposait à lui, et il sut aussitôt qu’il en était tombé amoureux.

Il lui semblait avoir attendu ce moment toute sa vie, et enfin, ne se souciant plus de ne pas être à Paris ni du froid mordant, il s’approcha d’elle, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que quelques centimètres entre eux et ouvrit la bouche :

"Es-tu réelle ? Dis moi que t’es réelle, dis moi que je ne suis pas fou, dis moi..."

Il fut incapable de poursuivre sa phrase, le souffle coupé.
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Re: Flashback 2013 - Vertige. - Ft Annika


Le mal de crâne était atroce... Combien de temps ça faisait ? Des semaines, je crois... Deux et demies... Deux semaines et demies que cette fichue migraine ne voulait pas passer, qu'elle m'empêchait de dormir ! Deux semaines et demies que j'étais à cran, incapable de quoi que ce soit.
Je venais de passer une énième nuit blanche. C'est décidé, aujourd'hui je vais voir le docteur Clausbecher. Mon psychothérapeute depuis mon adolescence. Cette migraine vient forcément de ma caboche. C'est obligé puisqu'avec, j'ai comme des visions. Enfin c'est pas vraiment des visions c'est... Bizarre et compliqué à expliquer. Parfois j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui ne devrait pas être là. Oui, je l'ai dit, c'est compliqué à expliquer. Ou des odeurs qui sont là sans raison apparente, du genre l'odeur de viennoiseries sortant du four alors que je viens de me réveiller. Je craignais de perdre totalement la tête. Alors oui, j'estimais qu'il devenait urgent de voir mon psy.

Je marche rapidement vers l'hôpital. Aujourd'hui je n'avais aucun événement à couvrir, ça tombait bien. Je signale ma présence, précise que c'est urgent. Je n'attend qu'une demie heure. Le docteur Clausbecher sait que je ne viens jamais sans rendez-vous s'il n'y a pas matière.
Je lui raconte tout. Il dit que ça n'a pas l'air grave en soi, qu'il ne connait aucune forme de folie qui commence comme ça. Il pense que je suis un peu overbookée et que c'est juste mon corps qui me réclame de me calmer. Il précise que la chasse à l'ennui n'était qu'une solution à moyen terme et qu'il est peut-être temps que je lève le pied. Au fond, je sais qu'il se trompe, que ce n'est pas ça. Mais je sais aussi qu'il fait de son mieux et qu'il n'a réellement aucune idée de ce qu'il se passe pour moi. Alors je souris, je le remercie et promets de revenir le voir si ces visions deviennent trop perturbantes ou trop rapprochées.

Je suis en colère. Contre moi, contre le docteur, contre tout ! Moi qui adore comprendre les autres, me voilà désemparée. Me voilà dans un parc. Et j'ignore pourquoi mais je ressens le besoin de me mettre un peu de neige sur ma nuque. C'est froid mais ça me calme. Puis je m'assois sur un banc et je hurle toute ma frustration et ma colère, fermant les yeux. Putain que c'est bon ! Ca soulage.
C'est lorsque je rouvre les yeux, quelques secondes après avoir crié que la stupeur me prend. Un homme était là. Il était beau ! Je sens quelque chose, là, au fond de moi. Comme une fleur qui pousse et s'évanouit. Et la migraine... La migraine a fait place à la quiétude !!! Je me sens si bien. Tellement que tout ce que j'arrive à faire, c'est lui adresser un signe de la main. Je ris quand il me demande si je suis réelle.

-Evidemment, que je suis réelle !!! Et toi ?

J'avais cette impression irrépressible que je le connaissais déjà. C'était assez étrange et rassurant à la fois. Je me lève.

-On... On s'est jamais vus... Mais... J'ai l'impression qu'on se connaît depuis toujours... C'est moi, qui doit être folle !

Je passe une main nerveuse dans mes cheveux qui retombaient en cascade sur mes épaules et encadraient mon visage marqué par le manque de sommeil. Je le fixe. Qui était-il ? C'est vrai ! Et d'où vient-il ? Je veux dire... Il n'y a pas de traces de pas dans la neige. C'est impossible.

-Attends, attends... T'es... Comment t'es venu ici ?!

Oui, je devenais clairement folle. Je commence à sentir à nouveau l'angoisse me submerger. J'étais un peu trop vieille pour un ami imaginaire, non ? Et merde si je ne me calmais pas vite, j'étais prête pour avoir une crise d'asthme. Et au vu de mon état de fatigue, ce n'était pas une bonne idée.
Par mesure de sécurité, je cherche ma ventoline dans ma poche de sac à main mais elle n'y est pas, puisque quelques jour auparavant, je l'avais rangée dans ma poche interne de ma parka. Mais j'ai oublié ce petit détail...
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Re: Flashback 2013 - Vertige. - Ft Annika


Lorsque Francis entendit la jeune femme lui dire en riant qu’elle était belle et bien réelle en lui retournant la question, Francis sourit et pencha la tête en arrière pour observer le ciel couvert de nuages. Il garda le silence tandis que la jeune femme se levait du banc pour lui faire face. Passant nerveusement la main dans ses cheveux, elle lui fit remarquer qu’ils ne s’étaient jamais vus avant. Pourtant Francis avait l’impression de la connaître depuis toujours, comme si elle était lui et lui était elle. Puis elle scruta le sol et comprenant enfin qu’il n’était pas venu à pieds, il sentait en elle la panique monter.

La jeune femme, les traits tirés, semblait chercher quelque chose dans sa poche d’un air désespéré. Francis s’approcha alors un peu plus d’elle et lui saisit doucement la main avant de lui relever la tête par le menton délicatement, l’obligeant à le regarder dans les yeux. Il lui fit un regard qui se voulait rassurant, il commençait à suffoquer comme elle, mais ne se laissait pas gagner par la panique. Sa présence le rassurait d’une manière inexplicable et il s’efforçait sans un mot de partager avec elle son sentiment d’apaisement.

Cette fille était une variation de l’air, une infinitude. L’odeur qu’elle dégageait semblait geler la totalité de ses sens et elle lui donnait le vertige, mais le français s’en foutait. A cet instant précis, il n’était plus concentré que sur elle. C’était comme s’il avait trébuché sur son absence avant d’apparaître, et il n’avait qu’une peur, c’était qu’elle s’en aille comme s’il n’avait rien d’essentiel. Il aurait l’impression de mourir si elle partait, incapable de renaître de ses cendres.

"Je ne sais pas comment j’ai atterri ici, pour être franc. J’étais dans les petites ruelles de Paris pour rentrer chez moi. Et la migraine que j’avais depuis des semaines m’a pris de court, j’ai fermé les yeux et je me suis retrouvé ici. A ma place. Avec toi."

Alors Francis lui caressa la joue du bout des doigts. Le contact était électrisant. Elle était belle selon les critères de beauté standards, il n’y avait aucun doute, mais le jeune homme la trouvait plus belle encore. Emerveillé par tant de douceur, il la détaillait sous toutes ses coutures, illuminés qu’ils étaient par un lampadaire, le soleil venant de se coucher. La lumière froide faisait ressortir les traits fatigués, pour l’un comme pour l’autre, mais on pouvait distinguer le soulagement dans leurs yeux.

Francis lui déposa un baiser sur le front avant de l’attirer contre lui. Il ferma les yeux, et au bout d’une éternité, il relâcha son étreinte, se retrouvant à nouveau sur les pavés humides de Paris, seul. Il n’osait pas bouger de peur de ne jamais pouvoir la revoir, puis après un long moment, il se mit en route pour rentrer chez lui. Les larmes coulaient le long de ses joues. Il avait disparu sans un mot de plus, et sentait son cœur se déchirer à l’idée de ne plus la revoir.

***

Débarrassé de son manteau et de ses chaussures, Francis s’était posé dans le canapé, mais il sentait encore la morsure du froid. Le regard vide, il se releva et se déshabilla pour aller prendre une douche brûlante. Il resta un long moment sous l’eau, les deux mains et le front plaqués sur la paroi de la douche à l’italienne à se demander s’il n’était pas fou, s’il ne valait mieux pas appeler les urgences psychiatriques.

Il abandonna cette idée presque aussitôt en soupirant. C'était réel, il en était certain. Une fois séché et habillé d’un simple jogging et d’un t-shirt, il alluma un feu dans le poêle et resta tout près, comme si la chaleur pouvait réparer la perte de celle qu’il avait toujours attendue. Il aurait voulu en parler avec Julie, mais étant en déplacement, cette dernière ne pourrait pas lui être d’une grande aide, et il ne voulait pas la déranger dans son travail. Une fois l’appartement réchauffé, Francis rejoignit sa chambre.

Elle était là, le regard dans le vide, assise au bord du lit. Francis se sentit imploser de joie, une curieuse sensation au creux du ventre, comme si des papillons avaient pris possession de son corps. Son cœur s’emballait, il se sentit plus léger que jamais et s’installa à ses côtés, un sourire aux lèvres, sans dire un mot. Parler n’était pas utile pour le moment. Aussi se contenta-t-il d’entremêler ses doigts aux siens, caressant sa main de son pouce.
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Re: Flashback 2013 - Vertige. - Ft Annika


Il me dit qu'il ne savait pas comment il était arrivé ici et je le crois. C'était idiot mais j'étais persuadé qu'il était réel mais qu'il n'était pas réellement là. C'était étrange. Encore un truc difficile à décrire. Puis il me caressa la joue et toute l'angoisse s'évapore. J'avais envie que cette caresse s'éternise. J'avais envie de plus mais j'étais incapable de bouger, trop occupée à le détailler du regard. Lui aussi devait être fatigué. Mais j'y pense ! Il a parlé de migraine, lui aussi.
Pas le temps de lui demander... Il me dépose un baiser tendre sur le front et m'enlace. Je resserre l'étreinte, nichant mon visage dans le creux de son cou, reniflant son odeur. J'en avais besoin. Il sentait bon la pâtisserie sortant du four, c'était agréable. Ce moment se passait de mots. Ce moment... Il était parfait.

Et pouf ! Plus rien. Il était parti. Et je n'avais pas pu le retenir. J'étais frustrée. Cette étreinte aurait dû durer plus longtemps. Et plus que frustrée... Il me manquait déjà. Comment un homme que je viens de rencontrer peut-il me manquer déjà ? Et à ce point là ? C'était improbable. Mais ma migraine allait mieux, et ça, c'était un sacré soulagement.
J'eu besoin de quelques minutes pour me remettre. Des larmes coulaient sur mes joues sans que je ne puisse rien y faire. A nouveau assise sur mon banc, je fixais l'endroit où il était, où nous étions... Puis je sèche mes larmes. La nuit était tombée et les températures chutaient. Alors je me lève et prends le chemin de chez moi.

***

J'avais pris un bain. Un bain brûlant. Avec beaucoup, beaucoup de mousse. Et des pétales de roses. Ca avait été agréable. Mon moral était un peu remonté. Pour tout repas, j'ai pris une tisane apaisante avec de la rose dedans. J'avais passé toute la soiré au chaud dans mon peignoir tout doux, a essayer de regarder la télévision. Je dis bien essayer, parce que j'ai plus passé mon temps à zapper d'une chaîne à l'autre. Alors j'ai fini par aller me coucher. J'enlève mon peignoir, me retrouvant en petite culotte et je m'assois sur mon lit. Soulagée de la migraine, mes yeux se ferment seuls. Mais je lutte et fixe le vide, repensant à cette rencontre qui avait tout de magique. Je n'avais pas remarqué le changement de décor.
C'est un mouvement à côté de moi, comme si on s'asseyait à côté de moi, qui me ramena à la réalité. Je regarde et je souris. Un vrai sourire, pas ces sourires de façade que l'on distribue aux gens en essayant de leur faire croire que tout va bien. Non, un vrai sourire. Un qui atteint les yeux et le coeur. Lui aussi sourit. Il entrelace nos doigts et je me sens tellement bien, sereine... Je garde le silence un moment, profitant juste. Sans vraiment m'en rendre compte, j'avais posé ma tête sur son épaule et fermé les yeux. J'étais à ma place, j'étais bien.

-Comme si j'étais destinée à être ici...

Merde quelle conne ! Au lieu de penser dans ma tête, j'avais lâché ça comme ça, brisant le silence parfait de ce moment magique. J'avais le sentiment de tout avoir gâché. Alors je le regarde, me mordant la lèvre inférieure. Et je réalise que je ne le connais pas. Je veux dire... Je ne connais pas son prénom, ni où on est. Alors je regarde tout autour de moi. Tiraillée entre l'envie d'explorer son environnement et celle de rester là, collée à lui. Luttant contre l'envie de l'embrasser. Qui embrasse quelqu'un dont il ne connaît pas le nom ? Et pourtant, je me laisse entraîner par la chaleur que le toucher de sa main fait naître en moi. Je me mets sur lui, à califourchon. Je ne brise pas le contact délicieux de nos mains entrelacées. Je le regarde un instant droit dans les yeux. Puis je l'embrasse, avec une passion sans nom. Laissant transparaître tout mon désir pour lui mais aussi toute l'incompréhension de ce lien qui, je le sais tout au fond de moi, est indéfectible.
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Francis Leclerc

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Re: Flashback 2013 - Vertige. - Ft Annika



Francis était apaisé. Elle avait tourné la tête vers lui, souriante et plus belle que jamais avant de reposer sa tête sur son épaule, leurs doigts toujours entrelacés. Lui était heureux de la retrouver, il avait presque abandonné cet espoir en ouvrant la porte de son appartement. Puis dans un murmure, elle soupira :

"Comme si j’étais destinée à être ici…"

Partageant ce sentiment, il se contenta de sourire un peu plus tandis que la jeune femme regardait autour d’elle d’un air curieux, toujours blottie contre lui. Des inconnues dans sa chambre, il en avait eu de nombreuses fois. Des amours éphémères. Mais là, c’était différent, les émotions qu’il éprouvait pour elle étaient plus intenses que tout ce qu’il avait connu jusqu’à maintenant. Et ça le faisait culpabiliser.

Avec Julie, ils avaient beau être un couple libre, il n’avait jamais eu que des relations passagères. Elle et lui étaient inséparables, et elle lui manquait en permanence lorsqu’elle était absente. Mais en cet instant, il ne pensait qu’à cette nouvelle venue dont il ne savait rien, pas même son prénom. Il sentait pourtant qu’ils étaient liés par une force inconnue.

Francis fut agréablement surpris lorsqu’elle, sans lâcher sa main, s’installait sur lui à califourchon. Il la regardait droit dans les yeux un instant avant qu’elle ne l’embrasse avec fougue. L’angoisse qui lui avait pris le cœur quelques instants auparavant laissait place au désir, l’envie de la découvrir, de fusionner, l’envie d’elle tout simplement.

Alors qu’il lui rendait son baiser, il passa sa main libre autour de sa taille et s’allongea, l’entraînant avec lui sur le lit. Elle était au-dessus de lui, ses cheveux longs en cascade caressant son visage. Il effleura son dos du bout des doigts et, refusant d’être un étranger une seconde de plus, il finit par lui dire doucement :

"Francis. C’est mon nom. Francis Leclerc."

Puis il passa une main derrière la nuque de la jeune femme pour l’attirer contre lui et l’embrasser une nouvelle fois.
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Re: Flashback 2013 - Vertige. - Ft Annika


Notre baiser fût prolongé et j'en étais heureuse. Sa mains autour de ma taille me fit frissonner de désir et d'empressement. Puis on se retrouvait allongés, moi toujours au dessus de lui. La tension entre nous était palpable. Je parle d'une tension exquise, dénuée de colère et chargée d'excitation. Je lui souris tendrement lorsqu'il se présente. Francis... Ca lui allait bien. Ses lèvres embrassèrent à nouveau les miennes, m'empêchant de me présenter à mon tour. Je me colle bien contre lui, désireuse de le sentir le plus contre moi possible. Je laisse mes mains explorer son ventre, son cou, ses joues, ses bras... Puis je le regarde à nouveau dans les yeux, tendrement.

Moi c'est Annika... Annika Fischer...

Je regarde autour de nous. J'étais curieuse de voir son environnement. Je me lève, toujours en culotte. Et la première chose que je fus, c'est de regarder par la fenêtre et j'ouvre de grands yeux.

Là bas... Au loin.. C'est... C'est la tour Eiffel ? On... On est à Paris ?

Je le regarde, les yeux brillants. J'avais toujours rêvé de visiter Paris. L'excitation avait laissé place à l'émerveillement. Je souriais aux anges et je me sentais tomber amoureuse encore un peu plus. Je vais à nouveau dans ses bras et l'embrasse. Je pose ma tête sur son épaule et ferme les yeux, paisible.

***

Et puis plus rien, à part le manque qui grandit en moi. Je m'allonge en gémissant. C'était injuste ! Tout ce bonheur à l'état pur et puis le vide, sans prévenir. C'était déroutant et injuste. Je pleure un peu, me recroquevillant un peu plus dans mon lit.

Francis Leclerc... Je suis amoureuse, je crois.

Et ça m'inquiétait. Je crois n'avoir jamais été amoureuse de qui que ce soit. A tel point que je m'étais convaincu que les papillons dans le ventre, les papouilles, les "pour toujours", ce n'était que pour les autres et pas pour moi. Mais cette fois je le sentais, au fond de moi. J'étais amoureuse de Francis Leclerc.
Mais oui ! Je connaissais son nom. Le vide fait place à la résolution. Alors j'attrape mon ordinateur et lance facebook. Je cherche un Francis leclerc à Paris. Il y a 3 profils. Je les regarde tous les 3 et envoie un message à celui qui est vraiment lui.

Salut... Je ne rêvais pas, tout à l'heure ?

J'envoie le message en me traitant d'idiote. Que c'était forcément un rêve. Et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de surveiller s'il lit le message et s'il répond, avec une certaine appréhension.
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Re: Flashback 2013 - Vertige. - Ft Annika


Annika… Bien sur. Annika avait interrompu leur étreinte pour observer curieusement la chambre de Francis. Puis elle s’approcha de la fenêtre qui donnait une vue magnifique sur la ville de Paris et sa fameuse tour Eiffel – bien que très lointaine. Francis avait eu de la chance en cherchant un logement. Il ne le payait pas aussi cher que ce que ça valait, parce que la ligne de métro était littéralement à dix mètres de son immeuble et le vacarme était assourdissant et par conséquent, dérangeant. Mais il avait pris l’habitude, et ce n’était devenu qu’un détail.

« Là bas... Au loin.. C'est... C'est la tour Eiffel ? On... On est à Paris ? »

Elle le regarda avec des étoiles dans les yeux, comme si un rêve devenait réalité. Francis n’avait pas bougé du lit, et elle le rejoignit aussitôt pour se blottir contre lui. Francis ferma les yeux à son tour, pour les rouvrir et se découvrir seul. Terriblement seul. Il avait l’impression qu’on venait de lui arracher un bout de lui-même, comme si Annika faisait partie de lui depuis toujours – si elle existait vraiment.

Et il était surtout déboussolé. Il n’avait jamais ressenti un sentiment aussi puissant, à part pour Julie, l’amour de sa vie. Il s’en voulait également. Pour lui, Julie restait sa compagne, il l’aimait plus que tout, et peu importait ses aventures à droite à gauche, il n’était jamais tombé amoureux d’une autre. En tout cas pas comme ça. Il lui arrivait d’être charmé, d’entretenir une relation sur quelques mois, mais ça ne durait jamais, parce qu’il refusait de s’engager avec qui que ce soit d’autre que Julie. Pourtant cette fois, c’était différent.

Quelques heures passèrent durant lesquelles il se morfondait sur son lit. Puis il sortit de ses pensées lorsque son téléphone vibra dans sa poche. Il espérait que ce soit Julie, qu’elle lui annonçait son retour, mais à sa grande déception, ce n’était pas le cas. C’était une notification de messenger. Annika Fisher souhaite entrer en contact avec vous. Son cœur se mit à tambouriner dans sa poitrine à un rythme effréné. Elle était réelle.

Salut... Je ne rêvais pas, tout à l'heure ?

Il hésita un instant avant d’accepter. Il n’était pas fou, elle existait bel et bien, il en avait la preuve sous les yeux. Les mains tremblantes, il commença à écrire une réponse.

Salut. Non, tu ne rêvais pas. On est pas fous, ce qui est une très bonne nouvelle… Je croyais que je devenais barge…

Puis il balança son téléphone sur le lit avant de s’y laisser tomber à son tour. Il se sentait déjà plus léger, mais tellement perdu… Il fallait que Julie revienne, et vite. Il fallait qu’il lui en parle. Et il n’avait pas envie de le faire au téléphone – il détestait le téléphone de toute manière. Quelque part, il espérait aussi que la migraine revienne et qu’il se retrouve à nouveau avec Annika. Il s’était senti tellement bien avec elle dans ses bras que la solitude qu’il appréciait pourtant était devenue fade.

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